«SALVIATI 
            : Moi, je me demande si le Signor Simplicio n'a pas quelque peu altéré 
            le sens des textes d'Aristote et des autres péripatéticiens, lesquels 
            disent que le ciel doit être tenu pour inaltérable parce qu'on n'a 
            jamais vu en lui s'engendrer ni se corrompre aucune étoile, alors 
            qu'une étoile est une moindre partie du ciel que ne l'est de la Terre, 
            une ville, et que d'innombrables villes ont été détruites au point 
            qu'il n'en reste plus trace.»
          - 
            L'Univers, dans la pensée d'Aristote (ou du moins de Simplicio) 
            est inaltérable, 
            éternel et obéit à des lois déterministes, pour employer une 
            terminologie moderne. 
            Donc, les étoiles ne peuvent pas être soumises aux accidents du hasard, 
            
            ni à la corruption ou la génération. 
            On remarquera la structure analogique de la réflexion de Galilée 
            (en référence à la méthode aristotélicienne. 
            On peut se demander s'il n'y a pas une petite pointe ironique de la 
            part de Galilée)
          Salviati 
            explique qu'on a vu de nombreuses villes se détruire
            sans qu'il n'en reste pas de traces.
            Donc, il n'y a pas de raison que ce ne soit la même chose pour les 
            étoiles.
          Sagredo 
            intervient alors, en raisonnant à la manière scolastique :
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