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Galilée et la relativité du mouvement (3)

«SALVIATI: Je la tiens pour plus ancienne; je ne doute pas qu'Aristote qui l'a apprise à bonne école ne l'ait entièrement comprise; mais je me demande si en la retranscrivant sous forme altérée, il n'est pas à l'origine d'une confusion transmise par ceux qui veulent soutenir chacun de ses propos. Quand il écrit que tout ce qui se meut se meut respectivement à quelque chose d'immobile, cette dernière proposition ne soulevant aucune difficulté, alors que la première en soulève beaucoup... Il est donc manifeste que le mouvement qui se trouve être commun à plusieurs mobiles est oiseux et comme nul s'agissant des relations entre ces mobiles, parce que rien ne change entre eux; il n'agit [italien: n'opère] que sur la relation que ces mobiles entretiennent avec d'autres qui sont privés de ce mouvement, leurs positions au sein de ces derniers se trouvant changées...»
Dialogo Première journée (Traduction F. Balibar et J.B. Para)

Le propos de Salviati exprime ici la relativité galiléenne :
il n'y a pas de point fixe dans la nature, dans l'univers.
La seule chose qui importe est la relation entre divers mobiles.

aristot.jpg (6108 octets)Exemple : quand nous sommes dans un train en marche,
nous ne sentons pas le mouvement (sinon par les vibrations).
N'avez-vous jamais remarqué dans une gare,
quand le train voisin se met en route,
vous ne distinguez pas toujours
si ce n'est pas par hasard le vôtre qui bouge...
En fait, l'autre train bouge par rapport à vous,
et votre train bouge par rapport à lui...

L'illusion est due au fait que la gare ne bouge pas.

Vous savez bien d'ailleurs que le train se rend de gare en gare,
tandis que la gare demeure, mais ne se rend pas !

-Enjeux du débat -

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