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Jean Ladrière

Comment comprendre le fondement des sciences ? (4)

«Le point de vue empiriste strict et son programme réductionniste se heurtent à des obstacles de nature à la fois empirique et logique. Il y a un cercle méthodologique dans les sciences empirico-formelles. Il n'y a pas moyen d'en appeler à un donné ultime (...) Toutes les propositions, même les propositions observationnelles, ont un caractère théorique, toutes les propositions doivent être considérées comme ouvertes à l'égard de vérifications ultérieures. S'il n'y a pas de donné ultime, il n'y a pas non plus de fondation ultime.»

Les obstacles mentionnés par Jean Ladrière sont immenses.

Il est vain de les expliciter en détail ici. En gros :
- une observation pure n'existe pas : elle est toujours imprégnée
de conventions théoriques, de choix arbitraires, du langage etc...
- une théorie physique pure n'existe pas : pour être scientifique,
il faut qu'elle reste ouverte à des vérifications et des réfutations.

Ci-contre "hall city" de Escher
Ce tableau sert à un ami physicien
pour illustrer les paradoxes de la physique quantique

De plus, l'évolution de la physique a démontré que toute observation perturbe le phénomène observé (Physique quantique)
et dépend de la perspective imposée par celui qui observe
(relativité et théorie de l'information)

 

Jean Ladrière en conclut qu'il n'y a pas de fondement ultime en physique.

 

J'ajoute -ce n'est pas explicite ici-
que Jean Ladrière a une conception mouvante des théories scientifiques

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