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PHILOSOPHIQUES |
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«Nous ne pouvons faire l'économie du mythe. "Il faudrait conserver la profondeur de la magie", disait très justement Wittgenstein (...) Disons de même pour le mythe.»
Comme
le montre Morin dans l'ensemble de ses pages, A propos, c'est qui, Wittgenstein ? Tableau d'Escher (cliquer pour en savoir plus) «Nous devons savoir que nos mythes modernes, encapsulés dans nos idées abstraites, se confondent avec nos valeurs. L'amour, la justice, la vérité, l'homme sont devenus nos mythes, et nous ne saurions nous en passer, car ils constituent et parachèvent notre humanité. L'essentiel est de sélectionner nos mythes et de transformer la relation d'asservissement et d'aveuglement qui les font dévorer le réel et nous posséder. Il nous faut (...) nous porter au secours du réel, comme nous devons nous porter au secours de tout ce qui n'est pas idéalisable ni rationalisable. Mais nous ne pouvons le faire qu'en établissant une relation dialogique, d'égal à égal, avec le mythe et l'idée. Nous ne pouvons les instrumentaliser totalement, avons-nous dit, mais nous pouvons nous contrôler mutuellement. La raison doit certes critiquer le mythe, mais nous le dissoudre. Si elle croit l'avoir dissous, c'est qu'elle est alors devenue mythe. (...)» La
tradition positiviste
(et rationaliste) a voulu nous faire croire que la raison s'opposait
au mythe.. Non,
le mythe fait partie de la nature humaine. Ah, un concept typiquement Morinien et ESSENTIEL : la relation dialogique |