Texte de Whitehead

Mon commentaire

Dans les pages qui suivent, Whitehead analyse l'interaction instinct-intelligence-sagesse

• Il explique notamment comment l'activité intellectuelle a tendance à subordonner l'instinct et les aspects déconcertants des choses
  

«... Dans une certaine mesure, comprendre équivaut toujours à exclure un arrière-plan d'incohérence intellectuelle. Mais la sagesse est la poursuite assidue d'une compréhension plus profonde, confrontant toujours le système intellectuel et l'importance de ses omissions. Ces trois éléments : instinct, intelligence, sagesse, ne peuvent être séparés. Ils forment un tout, réagissant l'un sur l'autre et se fondent en des facteurs hybrides : le tout naît alors de ses parties, et les parties se différencient à l'intérieur du tout..»

Whitehead invite donc à la prudence à l'égard des trop grandes cohérences intellectuelles...
et il ajoute :

«... La folie des gens intelligents, aux vues nettes et étroites, a précipité bien des catastrophes.»

Sans commentaires ! ?
Cela dit, je ne voudrais pas que l'on fasse de Whitehead (ou de moi qui sélectionne ces textes)
un anti-intellectualiste. Surtout de la part d'un mathématicien et d'un ardent défenseur de la culture humaniste.
Le paragraphe qui suit démontre que la folie des gens intelligents n'est jamais qu'une continuation de la sauvagerie animale.

personnellement, j'aime bien les gens un peu fous,
surtout quand ce sont des génies...

Heureusement qu'il existe, celui-là ! (Dali)

• Cela dit, le concept de liberté n'est pas apparu tout de suite. Dans l'antiquité, il est resté relatif aux nécessités d'adaptation sociale et naturelle. «Leurs pensées se rapprochaient de la philosophie politique qui règne dans une fourmilière.»

Et l'on sait les dégâts qui se produisent lorsque la société se sent menacée par l'individu

• Whitehead tente alors une analyse historique, c'est-à-dire du processus qui a mené à la découverte de la liberté de l'individu.

- Le "process" de la liberté -

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