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ASPECTS DE LA LIBERTÉ (5)

Texte de Whitehead

Mon commentaire

Approche par l'histoire de la pensée philosophique. Athènes, bien sûr...

  • Siècle de Périclès = appel à la tolérance sociale
  • Platon : la liberté naît de son existence dans les facteurs psychiques de l'univers, et «la société humaine a pour fin de mettre à jour ces énergies psychiques...»

La pensée platonicienne, selon Whitehead, enracine la liberté humaine
dans l'existence d'une liberté psychique présente dans l'univers...
La liberté sociale ne s'oppose donc pas à la nature

Ce point est important, puisque depuis le début, Whitehead nous invite
à avoir une notion organique de la liberté,
c'est-à-dire qu'on n'oppose pas la liberté de l'homme au détermisme de l'univers.
Il s'agit pour Platon d'un univers animé, bien sûr

  • Whitehead fait remarquer que Platon a mis à jour le fait que la philosophie n'approche la vérité que par de multiples points de vue. Ceci implique qu'il n'y a pas de recherche de vérité sans liberté de communication et liberté de contemplation
  • Deux espèces de systèmes ne peuvent promouvoir effectivement (dans les actes) la notion de "liberté"
    1) D'une part les "sceptiques" : parce qu'ils déesepèrent d'atteindre une quelconque vérité.
    2) D'autre part, les "intolérants" : on n'impose pas la liberté, elle se diffuse et se propose. Un "credo" engendre des "hérésies", et donc des intolérances.

On remarquera que Whitehead n'oppose pas la vérité à la réalisation de la liberté,
et moins encore à la pensée.
Par conséquent, ceux qui ne croient pas à la vérité
et ceux qui ne croient pas à l'enrichissement par la communication
vont ralentir la cause de la liberté

  • La civilisation romaine, nous le savons, fait passer la question de la liberté dans le domaine du droit et des institutions sociales.
  • Et le Christianisme ? Whitehead compare la mort de Socrate à celle de Paul :

«Socrate mourut parce que l'on crut ses spéculations capables d'ébranler la vie de la communauté. On admettra diffficilement que les agents de Claude, de Néron, ou Galba, s'inquiétèrent des spéculations de Paul sur les voies de Dieu envers l'homme. Plus tard, les opinions de Lucien furent aussi orthodoxes que celles de Paul ; mais il mourut dans son lit. Malheureusement pour lui, Paul lors de ses voyages laissait derrière lui des groupes organisés qui s'adonnaient à des activités étrangères aux intentions politiques de l'Empire? C'est là ce qui inquiéta les agents impériaux...»

Bref, dans l'Empire Romain, on peut toujours prêcher ce que l'on veut,
même des options contraires à l'Empire
En revanche, c'est la constitution d'institutions opposées qui inquiète l'Empire...
Whitehead cite comme parallèle la situation des communistes en Amérique !
Le Christianisme a l'audace de créer des institutions parallèles à l'administration de l'Etat

  • L'Europe médiévale continue et amplifie ce mouvement. Toutefois, dit Whitehead, les grandes civilisations grecque, latine et européenne (jusqu'à la Révolution Française) sont tournées vers le passé. C'est la culture et l'apport des anciens qui fonde le droit et crédibilise la pensée.
    Pour équilibrer le rôle de l'Etat et celui des communautés ou des individus, le Moyen Âge et l'Eglise inventent la doctrine des deux glaives : l'Etat perd sa puissance divine, mais c'est l'Eglise qui s'en fait le garant.
  • Avec la modernité, Démocratie américaine et Révolution française, un nouveau pas est franchi : l'Etat est définitivement dédivinisé

- Le "process" de la liberté - (bientôt)

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