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XXème siècle (2)
La théorie de la relativité

Comment Whitehead va-t-il exploiter la théorie relativiste ?

Sa pensée va évoluer tout au long de sa vie.
Il a écrit un ouvrage appelé "Time, space and relativity"
mais sa réflexion s'amplifie au fur et à mesure qu'il évolue en philo...
jusqu'à atteindre sa plénitude dans "Science and the Moderne World"
et "Process and reality"

- Whitehead estime que la relativité porte un coup majeur au matérialisme classique :

  • pas de simultanéité de la présence des objets dans l'espace.
  • un espace et un temps propre à chaque lieu.

Ce qui importe c'est l'entité commune espace-temps-objet, c'est-à-dire l'événement (voir la signification de ce mot chez Whitehead,chez Morin et chez Ladrière)

- Whitehead généralisera le principe de relativité : un objet concret est toujours en relation. Parler d'un objet sans les relations n'est qu'une abstraction.

  • en relation avec l'espace-temps. C'est pour cela qu'il préfère le concept d'"événement".
  • en relation avec les autres "événements" de l'environnement.
  • en relation avec les observateurs.

- Whitehead intègre la relativité dans sa philosophie de l'organisme :

  • La relativité crée un lien entre l'espace et le temps et fait disparaître l'idée d'un espace et d'un temps absolu : le temps n'est donc pas la mesure du mouvement.
  • En revanche, les organismes vivent une expérience temporelle dans la durée. La vraie bifurcation entre l'espace et le temps est en fait une bifurcation entre l'espace-temps relativiste et la temporalité organique. Dès qu'il y a structure organique, il y a le temps...
  • Whitehead ira encore plus loin en essayant de démontrer que la réalité peut être interprétée entièrement sous l'angle organique.

- Il faut apprendre à penser en perspective : le point de vue selon lequel nous voyons le monde est toujours situé. Il n'y a pas de possibilité de penser comme si l'observateur était au-dessus du monde.

  • Cela dit, Whitehead refuse toute interprétation subjectiviste : la relativité ne dit nulle part que tout dépend de la subjectivité de l'observateur. Non : en relativité, c'est la position dans l'espace-temps qui importe. Cela est vrai d'un observateur humain, mais aussi de la chaise sur laquelle j'ai posé mon arrière-train, du flocon de neige qui tombe dehors, des météorites qui gravitent dans l'espace...

Pour approfondir, voir le premier texte sur
le sophisme du concret mal placé...

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