L'exemple
donné est un exemple particulier d'une classe
de phénomènes beaucoup plus généraux.
En
fait, dans une étude scientifique, il y a (il
devrait y avoir) toujours un calcul
(une zône) d'incertitude qui
détermine les sources de perturbation.
-
Cette incertitude est due
-
aux conditions initiales qui déterminent l'étude
et son évolution,
- aux
perturbations dues à l'environnement du système
étudié
- et
aux influences de l'observateur lui-même.
3
évidences !
Dans
le cas de la physique et de tous les phénomènes
de la nature -et pourquoi pas dans le cas des sciences
humaines-, les lois universelles (et abstraites) ne
décrivent qu'une situation idéale. La
détermination des incertitudes est nécessaire
pour les mettre de côté, parce qu'elles
sont gênantes dans le travail ciblé...
gênantes
pour la connaissance
mais aussi gênantes
pour le pouvoir des scientifiques
quand il se réalise
dans la technologie
La
théorie mathématique
du chaos est née de l'étude de
ce qui se passe lorsqu'on essaie d'intégrer ces
perturbations dans le calcul...
- Au
coeur de l'incertitude, apparaissent des situations
chaotiques
- et
dans les situations chaotiques, il peut (j'insiste
sur le "peut") apparaître des nouvelles
structures plus organisées que le
système original. Ainsi la population des
lapins évolue selon une loi nouvelle.
- D'un
point de vue épistémologique, l'incertitude
correspond à la distance qu'il y a entre l'abstraction
scientifique et la réalité concrète.
- ET
CELA EST UNIVERSEL, QUELLE QUE SOIT LA SCIENCE
- Cela
signifie que le chaos est aussi universel que les
apparentes lois naturelles...
et
que cette évidence est restée longtemps
occultée
dans
l'aventure scientifique....
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